Notre mission > Dans les rues
Abandonnés à tous les dangers, les enfants des rues sont les plus vulnérables, prêts à tout pour survivre. Ils sont des milliers ayant rompu tout lien avec leur famille, victimes de la violence, de la drogue ; ils subissent la mendicité, le vol ou la prostitution.
Pour répondre à cette urgence, ANAK-Tnk leur offre des structures complètes pour favoriser leur réhabilitation sociale.
Objectif : répondre aux besoins fondamentaux de tous les enfants et personnes âgées abandonnées, sans exception. Nos foyers sont adaptés aussi bien aux enfants comme les tout-petits, les jeunes en situation de handicap, les étudiants comme aux personnes âgées.
Une présence continue dans la rue
Pour aider les enfants à choisir librement de quitter la rue, nos éducateurs de rue et assistantes sociales tissent un lien de confiance à travers des activités, des discussions.
Accueillir jour et nuit
Dans les « drop-in-centers » nous cherchons à stabiliser les enfants. Ils y reçoivent dans un esprit familial les premiers soins, de quoi se nourrir, se vêtir, une remise à niveau scolaire et de l’amour avec une attention particulière pour chaque enfant.
Accompagner chaque enfant
Chaque histoire et situation des enfants est étudiée en particulier. Quand une réconciliation avec la famille de l’enfant n’est pas possible le jeune est transféré dans l’un des 28 foyers d’accueil de la fondation.
Retrouver leur dignité et préparer leur avenir
Une vingtaine d’enfants réside dans chacun de ces foyers où règne une atmosphère familiale, il y grandira jusqu’à son autonomie. Chaque enfant poursuit sa scolarité adaptée à sa personnalité et ses capacités. Pour protéger les enfants les plus exposés aux dangers de la rue – (gangs, la drogue…) la fondation a ouvert une ferme de réhabilitation à l’extérieur de Manille.
Enfants des rues accueillis
Foyers
Enfants aidés depuis 1998
Un jour sur le marché de Divisoria, les éducateurs de la fondation trouvent Jérémy 12 ans, blotti, endormi sur son carton, les mains dans son T-Shirt. Ils aperçoivent alors les plaies sur ses mains… « Que t’est t il arrivé ? » Jérémy reste blotti, continue de cacher ses mains, puis murmure « C’est rien. C’est à cause de moi, maman m’a puni ». Il raconte aux éducateurs qu’un jour (venant d’une famille pauvre) il voulait juste jouer aux jeux vidéo avec ses copains. Il a alors volé 50 pesos dans le portefeuille de sa maman, qui, pour le punir lui a pris ses deux mains et les a plongées dans de l’eau bouillante. Jérémy est parti en courant et a échoué sur ce marché…
Il est accueilli dans les foyers de ANAK-Tnk. C’est un ange aux yeux de tous : gentil, calme, attentionné. Il va se stabiliser, puis intégrer un foyer de vie. Les années passent. Il réussit très bien à l’école et est apprécié de tous dans son foyer. C’est un garçon facile.
Un jour il s’approche de son assistante sociale et lui dit :
Interloquée, l’assistante sociale lui répond : « Ah bon ? Mais pourquoi ? Après ce qu’elle t’a fait ? » Jérémy : « Oui je veux revoir maman, parce que je veux lui dire que je l’aime et que je lui pardonne. »
Quelle victoire dans le cœur de cet enfant…
Vient alors un processus de réconciliation qui prend du temps. Jérémy sera opéré plusieurs fois pour ses mains et sa maman insistera pour rester près de lui pendant sa semaine à l’hôpital, lors d’une des dernières hospitalisations. Jérémy exprimera le désir de recevoir le baptême, possible dans le cadre de la fondation, et sa maman en fera elle aussi la demande pour elle et pour la petite sœur de Jérémy.
Après plusieurs années à la fondation, Jérémy a pu retourner vivre chez sa maman… Bien entendu, nos assistantes sociales suivent encore Jérémy et sa maman pour s’assurer que tout se passe bien.
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